Gralfanblaire, n'emportant ni crayon ni papier, semble entendre un cris dans la dune avant, dit-on, de remontrer par la cordillère rocheuse.
On décide alors de partir en éclaireurs, à l'opposé — vers l'Ouest — sans vraiment savoir où ils sont parti. Juste ce message Gone to Croatan. Rien d'autre. On en fini plus de fendre la houle, au loin derrière la grève puis de mémoire à sens inverse, à contre courant. On blêmi sans trêve, en ignorant encore quelles sirènes les ont suivi. On doute. On creuse la mer dans les plis humides nous plongeant dans la jungle. Où qu'ils soient maintenant ils ne reviendront plus. On suppose qu'ils vivent reclus, libres, loin... La seule chose qui est sûre c'est qu'on les a jamais revu.