( ◎ Août 2020 -- en relecture )

En partant de mes besoins physiologiques sociaux, j'ai ici développé ma pensé autour de la pratique artiste . Ma réflexion porte sur les nefs des fous, sur comment des populations sont austrasisées, refoulées hors des espaces public-politique. Comment la censure s'opère contre les idées déviantes, tirant trop sur l'ellastique des convention ou opérant hors de la fenêtre d'Overton. Je me rends compte que je suis mû d'empathie pour les monstres, les criminalisé.e.s, la marginalité des discours dont le régime de production est plus celui du sens plutôt que de la vérité. Ces discours métaphysiques nous endoctrinent au même titre que l'esprit du capitalisme qui investi nos imaginaires de façon totalitaire, rendant les motivations sociales secondaires à celle de de la culture économique qui fait dicter ses lois (sur les humains par nature économique, pris dans ce réseau d'influence informationel qu'est l'argent). Dans la trame principale du texte je rassemble des ressources éparses autour des anarchismes. De ma compréhension sur leurs division entre individualisme et socialismes. C'est aspirations contradictoire justifient les métaphysiques des divers libéralismes... leurs disensus crée d'autres branches libertaires et libertariennes. De ces deux ci, il est couramment référence quant il s'agit de comprendre les réseaux isolés ou parrallèles de ceux officiels et administrés. Quelles gouvernances opèrent sur les individus et où s'arrête les lois de la cité ? Je m'achemine dans le deuil d'un certain esthétisme libertaire qui reposait sur l'idéal d'une flexibilité comme ruse allant contre la rigidité des États-entreprises. La Critique Artiste est pleinement compatible et intégrée aujourd'hui par les libéralismes successifs. En définitive je n'ai aucun moyen de répondre à ces enjeux macro-politique. En revanche, mon propos tend en faveur et en croyance en des usages technologique d'encapacitatation. La croyance en la technologie comme moyen réparateur. Plutôt que de ne voir dans l'art que le marqueur d'une bourgeoisie intellectuelle, j'y trouve {aussi} des moyens unique d'intelligencer nos mondes, d'y opposer autant de contre vérités qu'il faut pour brouiller les pistes, donner à penser. Le deuil que je porte est celui de mon adolecence. Un héritage tout occupé à une problematisation du monde par un filtre politique. J'en perdais je crois, le plaisir de vivre selon d'autres fictions, d'autres qualités sensibles qui font l'économie apparente du mental, qui habitent autrement l'étrangeté curieuse des mondes humains en diciplines séparés.

Je fais aussi part de ce que j'ai cru retrouver d'un certain ésoterisme et de ce sentiment d'arriver en Croatan ( CROATOAN ), d'être seul, non soumis à un convivialité d'office, en pleine capacité d'utopie, de bifurcation. Ces moments de total et illimité liberté, de folie aussi, de transgression de levé temporaire des contraintes extérieurs. Un espace qui est nécessaire pour l'indépendance de la pensée qui doit sans scesse oeuvrer à la virtualité , à l'invention temporaire de nouvelles hypothèses de vie. Comment vivre une /vie bonne/ ? La /vie bonne/ revient comme principe de recherche dans bien des discours anarchistes. Je me demande si ce ne serait pas un concept à part entière... peut être sous la plume d'une autrice, d'un auteur, d'un collectif, d'une source qui ne se nomme même pas, anonyme qui se cache, efface ses traces, voudrait qu'on l'oubli, qu'elle devienne tout le monde. ...

Je voudrais croire en certain don chez moi, une certaine qualité sensible, que je trouve {trop} développée. On appelle ça empathie souvent. C'est un gros mot. Ielles m'ont vraiment fait croire que j'avais des pouvoirs, une certaine qualité d'être, hors normes. De ces pensées il faut que je me défasse -- pour mieux me les réapproprier, faire la part des choses. Mais oui, j'ai le syndrome du sauveur, je voudrais prendre soin des oprimé·e·s comprendre les mécanismes de violence à l'œuvre, leurs modalités culturelles de justification, leurs discours homogènes et implicites, ambiants, leur valitidité historique. Comprendre dans quel monde je vis. Comment les croyances nous rendent bête, banalement mauvais, méchants ( sans distinction de race, de sexe ). Comment ces violences s'instituent, permettent une cohésion sociale -- qui toujours s'exprime dans les limites, dans ce qu'elles ne sont pas, dans l'implicite, dans le non-dit. Des forces donnés aux dominants, à quiconque veut du pouvoir sur. À ceux et celles et les autres -- qui, aussi, ont besoin de la violence. Besoin pour survivre, pour se faire entendre, pour mener des luttes qui sans ça n'ont pas prise. La violence est un mot trop relatif, comme celui de la croyance, croire en quoi, comment, pourquoi ? Mais oui, cette envie d'être du côté de ceux-celles que l'on accuse et qui subissent toujours la déaprobation de la majorité. De ces groupes qui ont besoin de cette diférence, d'être minorité pour la justifier. Envie de les comprendre sans les excuser. Peut-être tendre la main ? Faire ce que je prétends le mieux faire, me mettre à la place de. Envie de comprendre ce qui à leur place m'aurait fait agir de la sorte. Comprendre avec le suspend du jugement. Avec cette idée que les monstres méritent d'être écoutés voire entendus. Qu'ils et ielles manquent parfois d'espace socialement respecteux. D'îlots nécessaires pour trouver de l'aide au besoin ; sortir de la censure et de se savoir banis, sans espace public pour exister, n'aide pas à s'émenciper de ce qui nous est interdit-reproché. • L'idée sous-jascente est que certaine attrocités -- peuvent être évités si les individus à risque sont entourés, que l'isolation et les stigmatisations n'aident en rien. Qu'elles sont le signe d'une incpacité sociale crillante. Un désaveux du contrat social. • L'idée que leurs disfonctionements, leurs manques, disent quelque chose des limites sociales contemporaines. Et qu'elles ont besoin de ces classifications claires, de distinguer la noirceur de l'être dans des cas cliniques emblêmatiques, d'en faire des monstres dantesques, criminalisés d'office, voués à la dernière couche des enfers. Des figures qui ne soient jamais dans le banal, dans nos petites coquilles à nous, dans le plus proche de nos incomplétudes. Pour moi, nos sociétés tendent mécaniquement à l'exclusion. Une exclusion par les normes qui permettent de valider l'accès. Une exclusion de classe ou de status socio-culturels. Une société morcelée entre des bulles de semblables, de tribus plus où moins perméables. Elles se coupent des comportements à risque ou atypiques. Elles préfèrent les tabous, les silences. En plus d'une tendance à me penser guérisseur -- c'est le sentiment de mon propre décalage -- que je cherche à comprendre. Un certain esthétisme du care, une certaine aversion pour les violences les plus annodines. Une incompréhension des comportements de meute-groupe ligués contre un seul une seule individu·e dès lors austracisé·e. La question de savoir quoi faire-dire-agir quand on est seul·e. Le souvenir à l'enfance, dans un milieu sectaire-marginal, de proffesseurs-institutions défaillantes -- dans leur rôle de surveillance et de protéction. En reste la question de savoir dès lors, quand un organe disfonctionne et qu'il fait loi, qu'il est légitimé, de savoir comment le coursircuiter. Comment faire tomber un État-entreprise qui vous nourri ? Aller vers l'autre, limiter au mieux la négation de son discours, garder en suspens la place de s'étendre, d'exister dans son propos, c'est une méthodologie-pédagogie que je retrouve dans Aimer s'apprend aussi [ { Sébastien Charbonnier }, Aimer s'apprend aussi. Méditations spinoziennes, Paris, Vrin, coll. « Pratiques philosophiques » ], celle d'une stratégie d'écoute de ceulles à qui l'autorité nie ou obstrue l'espace public-médiatique. Une méthode qui tend à aider l'expression de l'énemi déclaré en l'aidant à formuler ses besoins, mais surtout à clarifier ce qui pourrait nous mettre en conflit, en differant. Une approche d'écoute et de compréhension de ce sur quoi nous présumons ou jugeons. Une tolérance et curiosité pour les contres-cultures à la mienne une recherche d'une certaine corruption, d'une éprouvation, d'un mouvement de la pensée qui n'est pas le mien et qui, potentiellement peut la contrarier. La main tendue. Au plus proche de ses énemies. Au plus proche de leur idéologie. ==> Recherches de modalités maieutiques ==> Une recherche de liberté d'expression aillant un sérieux, une façon de proccéder pour dire le vrai à être faibrile dans ce sentiment qui seul ne suffit pas et qu'il faudra vérifier. ==> C'est le plaisir du doute, de l'auto-critique complexe. Appliquée en soi, à mes intériorités, mes parts inconscientes, mes mensonges internes, mes croyances, autant que celles de l'Autre ( autre à lui_elle même manœuvrant avec ses fictions et sa propre division ). Si pour un temps on l'écoutait le fou, sa nature, son origine, ce qu'iel nous dit de Nous. L'inquiétante banalité ou cette étrangeté niée de s'ignorer à elle-même. La banalité du mal, de ce qui n'est de mal que d'un point de vu extérieur. Comprendre ce et par quoi nos sociétés criminalisent, conventionnent, statuent et consensuent. [ je pense aux recherches de { Norbert Ellias } La Civilisation des moeurs + { Michel Foucault } Surveiller et punnir + { Emmanuel Kant } Critique de la faculté de juger ] Le jugement du beau et de la bêtise. La haute et sous Culture. Ce qui fait que des activités doivent réster cachées, refoulées, peu exprimées, quand d'autres, historiquement majoritaires, s'imposent comme respectables. J'y opposerais une Culture de masse, industrialisant des principes épouvés. Un abêtissement généralisable ( qui n'est pas du fait de ceulles qu'on y expose ) Comprendre le fondement des normes sociales ( du fait aussi d'en avoir été coupé d'avoir évolué dans un milieu autonome culturellement, se pensant en marge et contrarié du monde extérieur ). Un Darknet, avec ses propres valeurs d'échange ? Son propre cryptolangage, sa façon de combler les vides, d'expliquer les phénomènes humains, les mondes du vivant comme du très grand ? Un monde de mythologies, un monde de cosmogonies, d'innombrabres commencements, aux origines incertaines, apprises sans distinction -- car aux enfants on raconte des histoires, on les plonge dans ce bain réconfortant, où tout peut être lié, seul compte l'imagination. Il s'agissait de s'emparer de ces images, de croire et de se sentir croyant·e. On apprend à se faire peur, on apprend à percevoir la magie là où elle est. Il n'y a en définitive que des cultures mineures, produites selon leurs propres régime de vérité, propre aux diciplines qui les consolident. Les artistes, en faisant feu de tout bois, donnent accès aux cultures normalement réservées -- à des domaines spécifiques. Ielles donnent accès à des sous-réseaux ( plus ou moins cryptiques mais aux gouvernances propres ). Ielles, de par leur extériorité à ces ensembles, les interprêtent, transgressent leurs habitus, leurs modalités d'existance et de reproduction. Pour moi, être au plus proche de ce qui fait les normes, nécessite de s'intéresser et lutter contre les plateformes numériques -- qui captent en sillos de données la moindre de nos perceptions, nos origines sociales et culturelles, usent de nos biais cognitifs, abusent de notre attention ( au mieux pour nous vendre le bon produit vaisselle auquel on correspond ). Derière ces personalisations algorythmés se cachent -- des gouvernementalités larvées, un climat délétaire où le vrai se fait toujours spectacle. Des appareillages de contrôle et de consentement aux dogmes de saison, des modes et des agendas politiques. Aussi je ressens le besoin, comme beaucoup d'autres, d'habiter espaces moins balisés, des terrains vague hors des bulles et des filtres, propices à l'expérimentation, à d'autres modalités de convivialité. À autre chose aussi, que la convivialité. Peut-être la résolution d'un conflit interne ici aussi. Que faire de mon insociable sociabilité ?, de ce degré d'anxiété dès lors qu'il y a trop de mondes, trop de bruit, d'informations ( que le signal est trop fort et que je me sens vidé ) ? De ma préférence pour le retrait, les espaces calme et l'introspection ? De ce régime spécifique minoritaire dans les sociabilités festives. Besoin de maquis ou d'espaces ignorés. Envie d'être confronté à des cas limites, des dilemes moraux à des reconstitutions de normes qui sont prémisses de nos comportements reproductibles. Des situation de doute qui confrontent, qui poussent à se regarder dedans. ----

Essentialisés, les DN sont des protocoles d'utopie, de retrait, de retenue dans laquelle ce qui manque au chercheur-artiste pourrait bien exister. Un grenier de ce qui reste à découvrir, de ce qui n'a été fait et ne pourrait l'être. Pour moi, cette image d'un plan inférieur, d'une cave aux pépites que l'on puisse extraire, fantasme un certain type de recherche exploratoire, celui de la sérendipité qu'on associe volontier au web. Faire recherche sur les parties qui manquent, sur ce qui n'est exposé par contrainte, ce que nos sociétés refoulent ou n'ont pas trouvé, c'est faire aussi une recherche sur ce que c'est que la recherche en tant que que pratique d'inséparation, de découvrement successsif ( onionologie ). Et ces gisements sont un éldorado pour les entreprises des datas ( d'autant plus invesiguant dans le deepweb, à la recherche de modèles structurant des données non exploitables ). Des entreprises qui vendent de l'attention et du cerveau disponible. Faire une recherche à partir des mythologies contemporaines de la perte, ne signifie pas que les artistes chercheurs y trouvent encore quelquechose. Ces environements sont versatiles, disparaissent au fil du temps. Et il y a ce sentiment d'un délitement, d'un archivage qui manque de ces créations originales ( techniquement et plastiquement ). ==> Ces espaces sont la manifestation d'autres modalités d'existance technique, des laboratoires ambrillonaires d'une innovation marginale. Pour autant leurs mécanismes sont largement étudiés et commentés. L'orignalité de mon projet est de vouloir les pensés par le billai des Cultures artistiques. De voir si les artistes y cultivent l'usurpation, l'outrage, l'ingéniosité, la contrefaçon (...) selon une tradition de la confrontation limite avec la société qui les héberge. Et de savoir-penser, quelle originalité nous trouvons dans ces rapports de force. J'ai aussi envie de me demander quel sont leur apport socio-émotionel ? Que produisent ces œuvres-installations ? Qu'empreintent elles à l'art de la révolte ? Quelle sont leur part d'esthétisation du politique ? Quelles réapropriations des pratiques de Hacking à leur compte ? Et ainsi, qu'offrent elle comme support pour faire comprendre ces outils-moyens ( à des publics non experts ou amateurs ), quelle médiation pédagogique ? ( C'est là plus la question du glanage artiste, du réusage-réenacment ) Ce qui fait sens alors c'est nécessairement le corpus, l'agencement des parties entre elles, leur mise en intelligence, leur commentaire et critique. L'un de mes enjeux serait de mettre en place des proto-œuvres_outils dont la conffection m'aiderait à trouver des implicites, à tirer des hypothèses qui passent aussi par la confrontation avec le carburateur, ( le fait d'éprouver par la faisabilité technique-artisanale ). Il ya une epistémologie spécifique au tatonement technique. Un darknet s'il est pris comme le lieu hypothétique de tous les possibles illimités, celui de la retenue de toute option ( avant leur controverse ) ( Plus tard, la définition de trangression m'est tombé dussus ) La transgression ne s'oppose pas à une limite mais elle franchit toutes les limites dans leur principe, c'est-à-dire qu'elle affirme la possibilité de vivre illimité. Un Darknet, en tant que qu'extériorité autonome, offre un temps court qui peut sembler infini, un pli éclairant, une retenue du fil de la pensée sur une subversion, une bifurcation temporaire que je retiens alors que dans d'autres contextes j'aurais laissé filé. Mais, là, je la retiens dans mon dévellopement de la pensée. À ce moment de brain storming ( feu de tout bois ) le résultat n'est pas entremis par des nécessités techniques, temporairement les CGU m'appartiennent, toutes les hypothèses sont bonnes. La force, ensuite, c'est de faire le tri et de mener à bien. De ne pas garder à-en soi, de donner les formes. À l'état de dévellopement était le verbe. Sans design, sans média, sans objet, sans évènement, sans parraitre, rien n'existe dans ce monde. Donner-prendre forme prédomine nos existances. Si bien qu'aux couches de l'oignon on préfère la première.

Celle qui préfigure les autres. Je pense que c'est ça qui fait que je cours le collectif, les effacements volontaires, les sorosités et fraternités humbles. Les anonymes qui œuvrent, les petites mains, tout ce qui pourrait m'éloigner de la lumière. C'est mon introversion qui parle. C'est de là où je me sens bien. Se confronter, finir, clore, imposer, être, ne m'est pas si facile. Il s'agit de resentir les frontières d'une dicipline, d'en comprendree l'elasticité normative, de faire avec ou d'inventer une doctrine novatrice. Ensuite viennent des problématiques plastiques, de mise en matérialité, de production : de sortir à lumière. À mon sens, le moment de la création, tient en lui du peut-être, du défit de faire tenir ce paris, de tordre les forces qui normalement s'opposent ou flatent ce mouvement. Pour être artiste il faut savoir désobéïr, il y a un degré artiste, un degré d'ingouvernementalité. Et il ne s'agit pas d'anarchisme ou d'une tabularasa permanente, défaisant les Cultures qui ont précédé ce geste. Rien ne part de zerro L'anarchie ( dans le sens d'être essentielement une perte de source, comme dissolution de l'origine ) est semblable à la perte infinie du pénultième en onionologie ( dans un découvrement-renouvellement perpétuel de production de savoirs-connaissances ). La perte d'origine et de destination, ( de la naissance et de la mort ou de toute rupture-bifurcation ) ce qui me précède culturellement et fait ce que je suis dans le monde où je suis naît, cet aléatoire primordial, est central dans ma recherche de sens. Un questionnement métaphysique, de saisir comment tout cela est construit, reproduit perpétuellement, industrialement. Et de se demander où et comment s'expriment les ……subaltens-alt-contre cultures. Quels sont leurs cannaux de propagation, leurs modalités d'existance ( tant elles peuvent être réprimées ou niées ) Quelles sont les modalités d'émergence d'un courant de pensé sectaire ? D'un pragmatisme moral qui justifie tel modalité de violence plutôt qu'une autre ? ( Je pense ici au néo-libéralisme comme doctrine naturalisée ) Une fois encore la question qui m'occupe est celles des normalités, de la banalité des rapports d'oppression, de ce qui, par exemple, fait que le rire est une arme contre-sur un Autre. Quelles modalités dans l'émergence d'une coutume, d'un habitus ? Quelle propagation d'un programme plutôt qu'un autre ? Je pense que ce que j'y règle personnellement c'est la comprhéension de ma propre empathie, de ma tolérance *trop* grande pour ce qui s'est constitué autrement que moi. Une recherche de compréhension envers la violence égoïste, les récits de soi triomphant sur l'Autre, les moteurs inconscients qui font préférer le mensonge à soi-même plutôt que la découverte d'un sens profond parfois moins reluisant. Une philosophie du doute introspectif, parfois paranoïaque ( comme modalité de création d'hypothèse sur moi ). Une certaine "intériorité" idéalisée qui fait aussi ce que je suis, ma réverie, mon manque de synthèse, mon désir du détail, mon perfectionisme qui s'ignore. Et peut-être une certaine autonomie voire une pensée artiste-philosophe. ( Artiste c'est une figure d'entrepreur qui échappe à la nécessité d'un régime spécifique à une seul dicipline à laquel il dévie ses modalités normales de reproduction ( je crois à une interdiciplinarité artistique ) ) Rien ne part de zerro L'entrepreneur artiste multiplira les prototypes, évalue en projet la qualité de ses intuitions, les moyens humains qu'ielle devra mettre en œuvre pour parvenir. Ielle peut être la figure parfaite d'un anraco-individualisme, celui d'un self-made-something qui par ses moteurs égoïstes, sa réussite et ses désirs, profite à la société. La création contemporaine artistique, ( celle de mon précédent corpus ) est celle d'un artiste souvent technicien qui travestisstis-tord-contrefait, un usage normé qu'il dévie au moins de son milieu d'origine. Un art de la citation, de l'emphase, du réusage. C'est comme si j'avais fait des arts une pratique humouristique, m'en défaisant peu à peu, n'y voyant souvent que des échos entre eux, une certaine intelligence à manipuler les jeux de références. Une création dont justement le commentaire, la critique et rétro-ingénrie du sens permet mieux l'évocation, la formulation théorique d'hypothèses sur ce que cet art prétend faire. ……Sur ce qui est à l'œuvre. Sur ce qu'elle dit et sa façon de le faire. Selon quelles modalités de discours novateurs que leur médium permet. En cela, les modalités d'exposition classique peuvent offrir des espaces dédiés nécessaires à leur accessibilité. Et plus les arts quittent les lieux clos plus, à priori, peuvent ils prétendre à s'émenciper de normes démonstratives. À maintenir la religion artistique, ses codes, ses moyens, ses raisons d'exister et de se reproduire. C'est le principe d'un art de s'auto-renouveller en ouvrant à d'autres arts, d'autres environements technico-perceptifs, d'autes modalités d'existance et d'être, d'autres pratiques actualisées. Les arts sont ce qui manque à des formes de discours univoques, ceux sont des pratique de complexification, de brouillage ouvert. Une inquiétante instabilité, une polyvocité-virtualité, qu'on retrouve dans les fictions ou les discours pseudo-scientifiques qui toujours s'adaptent, dont la plasticité permet de se redéifiir à l'infini. C'est une critique que je peux porter à l'encontre des gouvernementalités algorithmiques auquelles il est très dur d'opposer une controcerse ( de par la complexité et l'obfuscation qui réservent ces champs à des expert·e·s initié·e·s ). tendencieux, subverssifs. ……À l'encontre de ce que d'y être exposé·e rend manipulable. ……À l'encontre de ces moyens de représentation inductive du monde. ……À l'encontre des transgressions malfaisantes qui ne s'affichent pas. Être exposé·e à des idéologies mensongères, à un endoctrinement -- reste un proccessus lent, d'accomodation, de successives acceptations à un sytème de pensées qui nie ou cache ses corrélères, induit une reflexion sous-jascente, qui ne demande qu'à germer, à découler comme d'elle-même, dans une spontanéité qui n'en est pas une ( mais qui me fait croire qu'elle l'est, que ce bout de logiciel m'appartient ). La trangression des normes, leur déconstruction systématique ( dans un système de pensée clos, toujours changeant, inexacte, se perfectionnant ) rend paranoïaque, pousse à l'angoisse existentielle, à la sur interprétation, aux billais de confirmation. Sorti de ces milieux clos, il manque une raison d'être et d'agir ( dans ce reste du monde qui manque de sens, de spiritualité, de croyance ). La rupture elle est vennu du moment où je n'ai plus voulu croire. Être exposé·e à une permanente réinterprétation de tout, rendre tout possible est son contraire, place dans un cahos mental, une déconstruction de soi. Une telle pensée ne distingue plus la qualité du vrai, habutue à une équivalence entre réel et fiction. Cette économie de la charge de la preuve ( de ceux et celles qui colportent mensonges ou récits ) a pour conséquence positive de faire croire en soi, à ses intuissions plutôt qu'à la critique-doute. Les croyants relient les signaux positifs -- qui coroborent leur croyance et, le cas échéant, complexifient leurs théories, leurs systèmes de représentation pour faire coller leur théorie. C'est une pratique d'obfuscation, de bruit. Elle prend plusieurs formes. Par exemple, en mêlant les sources entre elles, ou les faits réels et des mythes, ces pensées brouillent les limites entre factuel et onirique. En pillant d'autres Cultures, en s'arrogeant l'origine des choses, en récrivant les histoires, elles produisent un récit harmonieux à leur service. Face à toute réfutation, l'oralité aide à la correction, à l'adaptation face aux critiques. … On comprend ainsi la nécessité d'une loi scientifique, de contenir des moyens de sa réfutation. Il faut pour une certaine volonté de vérité. Croire pour de mauvaises raisons, croire à de fausses vérités, remet en jeu, en doute, le bien fondé d'autres normes, d'autres limites culuturelles établies. Mais l'on ne croit pas tout d'un coup. L'on adhère aux codes et accès successivement. On apprend à suspendre ses doutes et à écouter. À se laisser porter, à avoir confiance. Je crois que cela retir des défences nécessaires. Ailleurs indispensables. Et encore cette idée térrible, inexacte, que lale manipulé·e consent à l'être.

LeLa manipulant·e est alors à même de faire valoir ce qu'ielle veut. Ce qui est hors norme et transgressif ailleurs, pris depuis un autre référentiel, est rendu possible car, ici, on ne joue pas avec les mêmes règles. Ce climat est délétaire car il habitue à faire valoir le mensonge, il valorise la transgression comme modalité d'individuation. Pour moi il y a une accomodation à l'irrationel, et une croyance peut menner à une autre, comme une pente glissante. [ Je pense au "Modèle du fromage suisse" développé par { Dante Orlandella } + { James T. Reason } en ~1980 wiki. Des failles succèssives dans un protocole, une vie, fragilisent l'individu ou l'objet sur sa chaine de contrôle-production. Utiliser en management du risque, il dit que la responsabilité est partagée, horizontale, On retrouve cette schématisation en prévention des drogues, une consommation en incitant une autre ( théorie démontrée comme fausse depuis* ) ] Un individu qui perpétue le mensonge, qui accompagne ce gest collectif, qui colporte la rumeure, qui ne contredit la thèse, est malgré lui-elle complice. Le principe de mimétisme, de conformité sociale, le capital social, les célébrations, encouragent à la participation, à maintenir le statu quo. Le dévoument de celui-celle qui est crédule, qui veut croire, est souvent récompensé. En astrologie comme dans bien des pseudo-sciences, le degré de complexité des systèmes mis en place, les rendent extrémement permissifs, tolérant à la créativité, aux révisions, et à la recherche d'explications ( quand il en manque ). Des /quickfix/ et des /patchs/ en cas de crise, de doute, de dissonance cognitive. Ces activités de la pensée sont fécondes ( en interne au système qui les produit ). Elles offrent aux personnes qui pensent trop -- un bac à sable idéal dans le quel se perdre. La fiction, les rêveries, toute activité intellectuelle, se trouve satisfaite par une religion ouverte, tendant à mieux comprendre, en "profondeur, par des liens de cosalité cachés, non perçus par d'autres. L'idée c'est que j'ai un don, que je suis unique grâce à l'exposition au savoir. L'intiateur-initiatrice sert de point d'accès. Il ou elle me donne accès à l'occulte. C'est aussi la pensée de l'enfant {inquiète-inquiet} -- que de chercher des issues, de vouloir comprendre ( surtout quand les adultes manquent de réponses ). Pour sortir de ces systèmes qui s'auto-valident, qui se nourrissent de leurs propres origines, il faut savoir sortir, retrouver ses sens. Accepter aussi qu'on s'est fait avoir-manipulé -- ( et qu'on était consentent·e sans que de réelles alternatives nous aient été proposées ). [• Si tu ne trouve pas, crois plus fort. [• Si tu ne trouve pas, ceuse encore. ( Cela marche d'autant bien si chaque action, chaque objet, chaque design, contient en lui son discours ( dark pattern__g ) qu'il est animisé, qu'il contient en sa forme un sens caché, sa métaphysique ). Chaque doute dans une croyance est une bifurcation. L'occasion {ou non} de l'éprouver. Réfuter ou inventer autre chose ( que l'esprit majoritaire des choses ) demande une certaine force de caractère, une confiance en soi. Renier, réfuter un dogme, réclame de pouvoir payer le coût de l'isolation sociale. Être minoritaire, pathologique ou fou, dévier de la norme a toujours un coût social. Les mœurses et habitudes internes aux sociétés -- sont des conventions, des objets d'acceptations successives, culturellement actualisées, rejouées, reproduites ( de façon à se reproduire ). Elles sont le fruit d'histoires et de croyances ( que les diciplines tentent de vérifier, d'actualiser au regard de l'état de leur art ). Les alternatives aux normes sociales contemporaines, ont besoin de réseaux alternatifs, de maquis, de terrains vagues, de publics amis pour s'étendre, construire et consolider leur théorie-pratique. Je pense ici aux Cultures /subalternes/, allant contre la Culture hégénonique [ cf. { Antonio Gramsci } ]. Des endroits qui déconstruisent, tendent à dévaluer l'état des choses, à remplacer cette valeur. D'autres récits auxquels adhérer... dans un monde qui mutliplie les récits de soi. Certaines Cultures-objets ont le pouvoir, de par leur disruption avec l'actuel, de tordre ce qui était, d'apporter le [Cahos onthologique #TAZ], de dissoudre les fondements sociaux -- qui les avaient précédés. Les Crypto-monaies, l'uberisation, et peut-être tout objets -- dans les Mythologies de { R.Barthes } et Mythophonies de -- { C.de Toledo + D.Quessade } disent ces boulverssements esthétiques, politiques, de design. Les degrés varient. Les cryptomonnaies pourraient -- toutes entières modifier la valeur ( thèse de { Mark Alizart } dans Cryptocommunisme, 2019 ) boulverser les rapports de pouvoir sur, de répartition de l'énergie, les marchés du travail. Notre rapport au temps... Mais les technologies ne viennent pas seul. Elles sont intégrées culturellement, se diffusent, sont travaillées pour plaire, devenir essentielles, indispensables. Nous vivons dans un "rêve d'ingénieurs", cette formulation géniale dans Bienvenue à Erewhon, documentaire-fictionaire de nos futurs antérieurs, de nos mondes habités-habitués, ambiancés sans frontière -- par cet onirisme orwélien -- où l'humain est enfin libéré du travail, jusque dans les tâches les plus banales, au coup de puissantes occupations ( territoriales et imaginaires ) par des corporations privées-publics, dans une valse sans fin ( par { Pierre Cassou-Noguès }, { Stéphane Degoutin } et { Gwenola Wagon }, en 2018-2019 ). Les psycho-magies, les objets envoutants, leur omni-présence, nous affectent-nous manquent. C'est notre substance au monde, ils nous habillent, nous indicent, font que l'on croit au réel, ils nous interfacent socialement. Nos apparences nous manifestent. Un produit c'est ce qui voit le jour. Dans un milieu endoctrinant-endoctriné, qui prétend qu'il n'y a pas d'alternative ( ou en fait un homme de paille ) tout est designé pour répondre à ses préceptes. De sorte que signes et langages doivent être réinventés ( pour en sortir ) il faut des contre-récits, des contre-hégémonies, des rêves des cauchemards, des mots nouveau aussi, du temps surtout pour dire tout à fait, pour éviter la langue de boi, les conceptes creux qui enfument, font passer les dominants pour des gentils. Il faut des contre-contre vérités. Quand l'élève-individu agit comme il faut, il ou elle est bien récompensé·e. Il y a un plaisir à la transgression, au secret partagé, au fait d'être spécial et d'y avoir accès Il y a une conivence dans le fait de mentir ou de croire comme. De collaborer à une création collective unique, ailleurs ignorée par ceux et celles qui n'ont pas accès à. Par adhésion et créativité aux règles, je suis approuvé par ses paires, mes semblables plus ou moins zélés. Ce qui se joue c'est la complicité entre maitre·esse et apprenant·e. Celui de croire ensemble, d'avoir les mêmes grilles de lectures, la même Culture, une qualité dans la compréhension des normes internes, les limites qu'il faut franchir pour la faire vivre, autant que leur rigidité ( son élasticité ) : un jeu entre. Ce qu'évalue un maître, une maitresse, un corps subordonnant, c'est d'une certaine façon l'adhésion à ses préceptes, ou du moins, à ce que l'élève en saisi pour être apprécié·e. Il s'agit de dicipline. Il s'agit d'appartenance. Les pseudo-sciences ou religions, autant que les récits produits par les récits algorythmiques, profitent d'un certain succès aussi parceque -- ce sont des cultures du tatonement, de l'expérience. Leur perpétuel ajustement-flexibilité aux critiques -- les rendent particulièrement dur à réduire-réfuter. Alors que leurs modalités d'explication sont très facile à croire ( ou du moins sensible, appellant au "bon sens" ) inductive, prenant du temps à constituer un entier, ( en nous laissant agérablement dans nos confiramtions ) il est dur de les réfuter tant leurs procédés restent cachés ( obffuscation et complexité ). Le coût énergétique de la réfutation de nos croyances ( ou de ces logiciels / boites noires ) fait que nous nous économisons, préférant les renforcer, restant dans nos bulles, avec nos filtres, sans jamais nous placer de l'autre côté de la barrière, ( du point de vu de l'énnemi·e déclaré·e ). Lire ce qui donne sa croyance aux libéraux, entendre ce qui les motive, leur retir une part de monstroisité. Me rend moins dogmatique. Mais cette tolérance et recherche du savoir, peut venir diminuer mes propres croyances. L'aternative est perverssive. L'ère de la post-vérité et des manipulations de masse, tendent à destituer un sertain ordre social à grande échelle, de façon interétatique. Tout le monde émet et reçoit de l'information, les quantités telles, les origines si diverses, qu'il est dur d'avoir un avis éclairé ( qui soit le sien tout en gardant les nuences ). En résulte un certain [Cahos onthologique #TAZ]. Une instabilité des croyances, une division des populations... Ce sont les moyens de la cybernétique qui sont à l'œuvre. De façon indirecte, toujours en billai, lela manipulant·e modifie du dedans, touche aux sentiments, à ce que l'individu a de propre.

Cette personalisation ciblée des anonymes, entant qu'échantillons de données, fait l'économie des données, un capaitalisme par la surveillance mut en service, en modernité ou style de vie. Celui d'un être au monde conviviale, qui n'a plus tant à réflechir, dont la vie est simplifiée, redondante par des automatismes. Avant d'être manipulable -- il faut être percé·e à jour, se livrer malgré soi aussi, ignorant de nos propres mécanismes psychologiques. Le deep-learning sont des armes de manipulation, d'optimisation dans la prise de décision face aux risques. Ces systèmes de neuronnes reposent sur un input, des données en entrées qui les nourissent. Le résultat de l'analyse coputationelle qui en découle tatonne pour correspondre-coller avec celui escompté. Cette approximation, ce tatonement perfectible, n'est pas celui de nos régimes politiques traditionels. Ils vont à l'encontre d'une épistémologie scientifique basée sur la contreverse. Leur régime de vérité est celui d'un certain pragmatisme. D'une efficacité par le résultat mimétique. Des moyens sont reproductifs de l'existant ( un moyen de savoir par quels billais le changer entre une situation d'origine et sa copie ). Le fait de cibler des données pour y parvenir faisait écrire-dire à { Antoinette de Rouveroy* } que la lutte contre ces nouvelles gouvernementalités devait s'oppérer par le droit ……à l'oubli ……à la bifurcation ……(parmis d'autres***) Ces données étatant ananymisées, l'anonymat était décrit comme secondaire ( comme moyen de lutte ). Cambridge Analytica se basait sur les tests Big 5 pour définir 32 grands types de personnalité. Les lettres OCEAN y désignent des traits psychologiques. Ils sont proposés par Goldberg en 1990 (source). Les tests MBTI sont très proches ( Myers Briggs Type Indicator ). Ils servent en management comportemental. Par ces outils s'oppère une guerre culturelle insidieuse. Pour les arts en tant que que modalité de fiction, cette tension a du sens et je m'y expose volontier, j'accèpte de me faire manipuler, je me manipule, j'écoute ce que ces inconforts produisent et révèlent ( autant dans les contrefaçons et perversions de l'œuvre que dans mes inquitutudes existantielles ou de mes faiblesses à être touché·e ). Ce que je peux y critiquer c'est une certaine langue de bois, un incertain dans le propos qui, du fait de l'interprétation d'un tiers, met à mal critique de l'auteur. À la trangression tend toujours à s'appliquer la censure. Aux courants de pensés alternatives et pseudo-science, les méthodologies scéptiques semblent réduir au néant. La zététique, la pensée critique, peut ébranler des mondes. Se sortir d'un monde ne se fait pas sans fraquas. Il faut savoir gérer les fins de dépendance. Les arts, en ne disant pas tout nous manipulent. C'est le propre des fictions et de leur régime de vérité. ---- Face à une œuvre ou un objet sacré il y a mon corps dans une salle, plusieurs dedans enchevétrés. Il y a comme au cinéma un avant et un après. Souvent, entre les deux il n'y a rien. Juste l'infini et la perte de quelque chose justement retrouvée. Une trouvaille imense, celle d'un sentiment, d'une affection qui s'ignore, une qualité d'être, une individuation. Il y a dans l'art toute la magie qui manque au reste du monde pour être au moins vivable. Il y a le reste de langages cryptiques qui nous regardent en billai, qui se jouent de nous, qui omettent et retiennent la solution de leur jeu, ou qui, bien veillants nous acompagnent, nous donnent entre les mains ce qui nous restera commun. Des indices pour accéder au savoir, à la virtualité de l'œuvre. Des expériences transcendentales, enfin de l'extra ordinaire (!), de la magie, du fucturant, de la dérive. Enfin une raison et des moyens pour vivre. Pour ressentir quelque chose que j'aurai envie de garder sans le serrer trop fort entre les cottes. Le besoin que ce sentiment reste, qu'il habite. Pour que l'art dont je parle existe, il lui faut des réseaux obscure qui ne disent pas leur but. Il faut qu'ils me mentent, il faut que je les crois. Il faut que j'ai peur mais que je lache ma main, une partie de moi doit se laisser faire, suspendre sa crédulité. Il faut beaucoup de choses pour retomber amoureu·se·x. Il faut ne plus avoir aucun devoir, aucune obligation sinon que de se laisser prendre. Aimer s'apprend aussi. Et si j'aime voir les marges, les lisières du capitalisme, les pratiques libertariennes, l'essor et le maintien de ses appareils de secret, ces remparts informationels qui par l'obfuscation tendent à l'anomie, j'aime {aussi} ce qui beau et produit bonneur et joie.

Le contact avec l'enemi irradie et use. Tendre un micro aux anarco-capitalistes, écouter ce qu'ielles disent, colportent, avancer dans leur Culture... oui j'y vais parce que je veux comprendre mais, à terme, il faut donner des formes qui ne soient pas des bombes. Qui ne disent disent pas l'urgence de les faire tomber. Et où écrire cela sinon en étant autrement qu'avec un nom, une identité ? Quiconque se confronte aux idées noséabondes doit s'y préparer, j'y ais manqué parfois pris par une curiosité malsaine, un désir scopique. Une pratique de mise en danger qui ne me satifait plus aujourd'hui. J'en ai perdu le goût et j'en saisi mieux la nécesité des censures, leur problématique protectrice et préventive. Tout n'est pas bon à vivre. Il faut s'en prémunir. Les actes anti-sociaux sont rendu possible grace à leur confinement, leur mise à l'écart des espaces politiques gouvernés. Le cryptage et l'obfuscation servent les intérêts privés. Ces technologie du secret profitent à des pratiques anti-sociales. Je pense ici aux paradis fiscaux en tant que que milieux opaques. Aux sociétés offshore, qui échappent à toute responsabilité. Ces appareillages fonctionnent de façon à supprimer l'origine. Ils intevertissent successivement des identités fictives. La source est ainsi encapsulée par des couches successives. Ces procédés rendent plus complexe l'enquête visant à les rendre transparents. La vie privée et le secret sont au cœur de nos sociétés de la propriété. Sans cette distanciation du moment politique judiciable ces pratiques n'existeraient pas. Elle est primordiale pour maintenir nos modes de vie selon la doctrine libérale. La fable des abeilles { Bernard Mandeville } illustre en quoi cette vie privée, retenue du jugement moral, la rend supportable. Elle rend compte du fait que la vie privé de chaqun profitent à la société, à son essor marchand et que ceux sont les motivations imorales qui motivent les intérêts de chaqun. C'est aussi la pensée de { Sade }, qui rappelle la naïveté qu'il ya à ne pas se prémunir du Mal. Que les vices dirigent le monde et que leurs victimes doivent s'en prémunir. C'est de leur devoir d'agir pragmatiquement selon ce principe. Les questions de liberté individuelle ( et de leurs limites souhaitable ) est centrale dans la pensée liberaire et libértarienne. Il reste à savoir quelle éthique appliquer à soi-même. Qui est souverain et comment optimiser sa recherche d'une vie bonne. Selon quels principes, quelle déontologie. Reste à savoir si une institution devrait intermédier dans les agissements des individus. Quel pouvoir vient dès lors le contraindre ? Comment justifier la souveréneté des uns sur les autres ?

Les thèses s'opposent afin de juger si l'homme est mauvais par nature. Il devrait ainsi se soumettre à une autorité supérieure tel le Léviathan de {Thomas Hobbes} qui constitue indivisible On y oppose celle de Rousseau qui, avec l'idée du contrat social, démet l'individu de sa propre liberté qu'il aquière en tant que que citoyen. Reste à savoir si l'Homme est rendu mauvais par la société qu'il corrompt, si, à l'état de natur, à l'origine, il était bon. Cette question est centrale dans la conception morale. Si tel est le cas, si l'homme est corrompu, alors il en revient aux sociétés responsables d'y remédier. L'égalité n'est pas au centre de la doctrine néo-libérale. Elle a pleinement naturalisé le fait de l'inégalité par naissance. Il s'agit aux individus de trouver leurs moyens de survivance, de répondre à leur voccation par le métier, le travail. Cette valeur centrale justifie par le mérite un accès aux marchés, à l'argent en tant que qu'information. Que seraient les Hommes en minarchie ? On nous promet l'anarchie. Je pense qu'elle est à l'œuvre dans le néo-libéralisme ( c'est une thèse répendue il me semble ), qu'il suffit de se baisser pour la trouver abjecte. Quele gouvernalité préférer ? Quelles modalités instutionnelles pour limiter-encadrer les délits ? Par quels moyens et envie promouvoir des contres-vérités ? Des symboles alternatifs qui diminuent ceux qui dominent ? Quelle sociabilisation ? Quel laissé faire libertaire-libertarien ? Que faire face aux états absorbés par les lois du libre échange et sans entrave ? Comment agir et être dans nos sociétés liquides dans lesquelles même la critique artiste a été retournée ? Qu'opposer à l'esprit du Capitalisme { Max Weber } qui abouti par des principes de décentralisation, d'Uberisation et d'externalisations, à un système informel, moux, qui ressemble plus à un bazzar qu'à une Cathérale. Plusieurs fois les intermédaires des actionaires ( et avant eux les "patrons" ) on expérimenté des formes d'autogestion, scédé temporairement un peu de pouvoir à leur main d'œuvre. Ils ont tôt fait de ressérer les visses, de diminuer les niveaux de vie qui laissent voir { Grégoire Chamayou }, interviewé par { Laura Raim } pour Hors-série: Les arts capitalistes de gouverner https://www.hors-serie.net/emission.php?id=332 + viméo complète ( puis à lire dans son ouvrage du même titre ) En dilluant les hiérarchies, en intégrant la critique esthétique de l'autrorité aujourd'hui diffuse, le néo-libéralisme dissoud les fils barbelés. Ils ont pris la forme de mots de passe. Des espaces privatifs, identifiants chaque activité. De sorte que le moinde objet humain ou abstrait, converti en information s'auto-manage. Nous intègrons ainsi, pris par un pouvoir-soft, une gouvernementalité indolore, de laquelle nous sommes socialement dépendants. Nos virtualités en tant que que bifurcations de vie sont réduites. Et au de productions qui nous font vivre, bien des corps sont usés, censurés dans leurs volontés d'être et d'agir. Quel point fixe d'où faire résistance ? Par quelles modalités de discours et d'affecte si ce n'est, en utopie du moins, en réanchantant nos mondes, en colonisant-explorant ceux qui restent aux mains des puissants. Ou en prenant le maquis numérique, en assumant cet état de prédation de fait et en nous armant d'outils adéquats pour infléchir cette tendance générale. ----

De ces puissances naissantes-émergentes et qui {trop souvent} par la Culture se pensent légitimes d'avoir le savoir-faire et être. La Haute Culture sert de marqueur social. C'est un capital informationel réservé à une population ainsi distincte, érigée comme légitime par cet accès ( et la reproduction de ses codes, participant à cette religion symbolique ). Pour autant, les arts ont une dimension sociale, au même titre que les technologies, ils peuvent servir de moyen d'd'empowerment. Les courants anarchistes s'opposent, se complètent. Leurs autrices et auteurs ont des aspirations distinctes. On observe un anarchisme individualiste, libertaire ou encore libertarien ( de gauche, de droite et des extrèmes ). Ce paysage donne à concidérer la place des individus socialement subordonnés. La cellule-individu est alors constituant d'une éthique qui tend vers une sociabilité antiautoritaire. Et selon la teinte de ces principes d'organisation les individus redistribuent autrement l'autorité. La souverèneté de chacun-chacune est ainsi vecteur et moyen de transformation social. Depuis environ de deux siècles, l’anarchisme, un corps très œcuménique d’idées antiautoritaires, s’est développé dans la tension entre deux tendances fondamentalement contradictoires : un engagement personnaliste pour l’autonomie individuelle, et un engagement social pour la liberté sociale. Ces tendances n’ont, en aucun cas, été réconciliées dans l’histoire de la pensée libertaire

Les technologies font partie des moyens opérants pour retrouver une autonomie et souveréneté des moyens de reproduction. Les arts, toute dicipline, est un point de départ critique par lequel chercher des issues pratiques. L'autonomie Culturelle autant que l'invention d'outils propres -- sont produits afin de ne plus dépendre de. L'enseignement par et pour la technique est vecteur d'une réapropiation des moyens d'existance. L'usage massif de logiciels en licence libre est un bon exemple. La Cathedrale et le Bazzar illustre chez { Eric Raymond } -- l'idéal d'un réseau d'apprentisage non déscendant. Une décentralisation des pouvoirs de la classe vectorielle* à celle d'une classe Hackers. Ou plutôt, le bazar est il une alégorie d'une organisation pseudo-spontanée. Elle ne repose pas sur une organisation stricte des rapports de pouvroir executif. Mais selon des modalités d'autoorganisation qui, de l'extérieur, de par leur manque d'intermédiaires mangériales distincts, oppère dans un cahos apparent : selon d'autres modalités de mérite et de reconnaissance. La hiérachie peut tendre vers un pouvoir direct par l'action. Le pouvoir à celui ou celle qui fait et dont la proposition est ensuite soumise aux critiques. Le code-objet proposé est soumis davantage à sa faisabilité technique-pratique. Ces modalités d'une /autre/ co-organisation répartissent autrement le pouvoir. Ces corps échappent à priori à une gouvernence stricte au pouvoir centralisé, partagé entre certains nœuds ainsi inévitables. Le P2P et les réseaux cryptés ont de commun qu'ils inventent des asymétries politiques. Les fédéralismes et municipalismes vont, eux, dans le sens d'une organisation entre corps intermédiaires plus proches. Les protocoles qui soutendront un wwweb distribuant le pouvoir des données devra permettre une autonomie et souveréneté entre les pairs. Pour autant l'autonomie ne vient pas sans apprentissage et diffusion de ces outils. Ils sont ad-hoc, adaptés, circonstanciés, à des pratiques atypiques. Leur démocratisation en tant que que culture populaire fait partie des enjeux libristes. ==> C'est une lutte contre les usages majoritaires. Les artistes /au deçu des lois/, porteurs d'/innovation/, seraient les garants excentriques de nos sociétés. À même, par leurs détournements des conventions, en tant que que classe hackeur, en capacité de contrefaire les réalités, de faire valloir des pratiques mineures, d'induire en l'humain sa part toujours pathologique, d'en relativiser l'écart à la norme. Les technologies ont un potentiel disruptif, une potentialité de transformation sociale. Certaines reproduisent les interactions déjà existantes. D'autres, plus disruptives, inventent et boulversent des pouvoirs établis. Pour une certaine partie des pionnières et pionniers qui l'on imaginé et codé, Internet portait cet espoir d'une ceraine alternative relationelle. Celui d'une certaine ingournabilités aussi. Le Cyberespace sans frontière ni nation fantasmait concrètement une dillution des pouvoirs étatique d'après guerre. Un eldorado, un western, qui reprend forme, emplifie-poursuit les luttes des crypto-défenseuses et défenseurs ( qui ont rendu accessible les outils cryptographiques (dont PGP) aux peuples sans la main mise d'un tiers, sans porte dérobée ni autre contre partie ). [* Cette guerre pour le droit à l'usage commun des crypto technologies -- est racontée ici, dans la série d'emissions "Darknet Diaries" ep 12 (anglais) https://darknetdiaries.com/episode/12/ ]. Une lutte pour le droit ouvert pour les citoyennes et cytoyens -- au secret informationel non plus réservé aux intitutions dont les États. Le [manifest d'indépendance du Cyberespace*], fait état de cette volonté de sission. On retrouve cette utopie aujourd'hui dans la course aux cryptomonaies numériques ( au grand damn des défenseurs et défenceuses d'un projet anti-centraliste ). Cet éldorado dans l'extraction par l'accumulation de pouvoir de calcul crée une asymétrie. D'un côté une production monaitaire et surtout une capitalisation. L'émergence de nouveaux marchés et d'une nouvelle classe capitaliste. Ce que font les crypto c'est d'apporter au numérique sa granularité*, une possible valuation autonome de ressources numériques. Des valeurs qui gardent la versatilité des données numériques, hyper-reproductibles, diffusables, mais en leur assignant les rendant uniques, identifiées comme ayant une existence propre, sans copie ou falsification possible ( de façon à rendre à ces objets numériques une certaine authenticité et fidélité, une origine vérifiée et nécessairement unique, une Aura ? { Walter Benjamain* } ) Peu à peu des institutions et états cherchent à encadrer ces pratiques ( qui les ont pris de court ). Une fois encore, pareillement aux monopoles sur Internet, l'état est un vecteur de limite. Par endroit, alors que leur pouvoirs sont diminués-atteints, des organes politiques tentent d'en limiter les abus. À l'image des paradis fiscaux, certains états dont Chipre -- deviennent la terre d'asile de ces pratiques [ RYBN en a tiré une enquête édifiante sous la forme d'une expo-veilles* ]. Les crypto-anarchistes promettent-envient une société sans état-entreprise omnipotentes sur les individus. Et là encore il y a sans doute un crypto-communisme et un anarco-crypto-capitalisme exacerbé qui, de ces outils-principes peut émerger. Les outils sont agnostiques, ce sont les usages qui leurs donnent leur fonction. Mis entre les mains de certaines corporations les outils de deep learning et des amas de données peut donner le pire de l'industrialisation du traitement informationel et de sa gouvernementalité. S'en émenciper nécessite un investissement qui ne peut profiter à toutes et tous. Et peut se poser la question de savoir si, face à de telles corporations, la pédagogie par le bas, un nœud après l'autre, pourra faire la différence ( sans l'apport politique d'institutions internationales ( étatiques ou non ) ). À mon sens il n'existe pas de luttes et de formes isolées. Les arts ont leur place dans la critique des égémonies culturelles, contre les normaltés et standardisations de nos mode de vie et de pensé. Je crois au potenciel émencipateur des arts, pour leur qualité à réinterpréter les aquis culturels en les dénaturant. Une capacité utopiste qui, de surcroit, doit faire appel à d'autres intelligences, à d'autres intériorités introverties. Un potentiel de l'affirmation de l'individu qui s'y trouve divisé, incertain de lui-même, de ces perceptions du monde jamais ou peu ressenties-questionnées-animées. Je fais donc partie des gentes qui pensent que les arts sont vecteur de pouvoirs qui manquent pour vivre ; que les Cultures fluctuent, se travestissent entre elles ; que les artistes sont bien plus nombreuses et nombreux qu'on ne le serait dire ; qu'être artiste, comme être intelligent, n'est pas un état permanent, stable. Les artistes sont aussi des amies, des amants, des corps, des souffles. Je voudrais faire vivre des œuvres pour ce qu'elles nous révèlent sur nous, sur moi. Sur ce qu'elles donnent à penser, à inventer, à faire. Ce qu'il y a ce sont des arts populaires, des rapports de pouvoirs entretenus par le symbolique, l'implicite violence d'un état diciplinaire qui omet d'autres formes moins fermes, moins reconnues ou abouties. Il y a des arts émergents. Des gestes de recherche qui ne semblent pas créer. Des artistes qui pensent et font penser les têtes, chauffer les cœurs et les mains. La Haute Culture n'est pas l'ensemble de la culture et des arts. Les artistes sont nombreuses et nombreux. Les moyens de subvention et d'existance sont socialisés. Si bien que l'artiste n'oppère que rarement et uniquement en tant que que tel. Certaines œuvres ont la capacité d'instruire ou de donner envie d'apprendre ou de ressentir. C'est aussi à moi de me diriger vers les arts qui encouragent la critique. Ce que je me deamande dans le fond c'est si l'Art politique que je recherchais n'est pas une illusion, un leure ? Une facade sur laquelle je me butte et qui m'empêche de trouver du sens là où pourtant je le sens. Dans l'interaction qui s'y joue, dans une réappropriation et invention de formes et de codes porteurs d'une contre-vértité, d'une réinterprétation des mondes. C'est un peu comme si, à force de tenir cette lanterne critique, je m'empêchais d'y voir autre chose que de l'humour. Comme un sarcasme latent ou une auto-réalisation religieuse de l'Art pour l'Art. Comme si aussi, d'être trop au fait des objets que j'étudie, j'avais forte tendance à ne plus resentir leur pouvoir magique sur moi. Comme dégouté de l'or qui ne sait plus briller. Une perte du regard d'enfant, naïf et désirant. Toujours séptique, détaché de l'onirisme, trop attaché à comprendre et réduire. Comme aillant perdu mon ame d'artiste. De ces ultra qui centralisent par leur richesse des capacité d'acces et d'écriture et d'execution sans pareil. De ces nouveaux trésors, de ces mines de crypto aux dark-data les gisements numériques promètent un nouvel age d'or. Que faire sinon de l'art qui nous donnent à penser, à sentir que l'on est pas fou, à se le rappeller que le rêve est éveillé. Qu'il reste de l'humain, du commun, et qu'il peut se trouver dans les mains de chacune, de chacun. Que les arts se font aussi quand ils ne sont pas només ainsi, qu'on est artiste par moments dans sa vie sans y faire vocation. Artiste est un métier de chercheur, de chercheuse. D'une tête qui tire des hypothèses et cherche les meilleurs moyens de manipuler par son récit, selon des lois d'attraction, de captivité, de relache. Il y a tant d'art qu'il y a de papillons, de facons d'être et de l'ignorer, de le devenir, tendu·e par la main ou laché·e sans cartel ni méta. Une œuvre qui abouti, qui se produit:, chacune est un miracle. Une possible bifurcation. Un suspens au sein d'un monde en guerre sur la base de la concurrence par défaut. Un possible germe qui donnera plus tard ou dans l'instant-- le désir de vivre et de lutter s'il faut ( ou de s'en retourner vivre, dormir, aimer ). Un monde dont l'économie est devenue première dans ce qui fait le social, en dicte {trop souvent} les règles, les principes, les moyens, les urgences. Pour y parvenir les artistes ont besoin de darknets qui les hébergent. Leur permet de faire sission le temps de nous plonger dans leur mythologie. Un temps d'isolation volontaire dans des espaces temps régis par d'autres principes. De céllules temporairement étenches mais aussi de fêlures hors les murs, d'une multiplication des gestes et de la pensée artiste en d'autres temps et lieux. Pas que la Culture nous sauve... mais bien que leur point de départ pédagogique soit celui de l'ignorance commune. D'une hypothèse cryptique qui engage vers un découvrement, un effort d'accès. Les arts remplissent aujourd'hui un rôle métaphysique indispensable à nos sociétés majoritairements athées. Il y a une certaine cognition-épistémologie artitistique. Les œuvres faites par des humains nous mentent, c'est toujours un jeu de tension, de dupe temporaire, de ruse, il faut s'en méfier ou s'y laisser prendre. Moi, si je me suis lancé sur les réseaux obscures-occutes, avant tout, c'est que j'avais besoin d'un lointain, d'autres frontières môles dans lesquelles pourraient subsiter une minarchie. Un état minimum. Et je pensais naïvement qu'il y aurait de la beauté aussi, que les intérêts communs pousseraient vers de l'entre aide, que les maquis étaient nécessairement ceux d'une lutte contre ce que les sociétés produisent. Je ne pensais pas qu'à l'utopie Libérale pouvait se dévelloper celle libertarienne. Je n'avais pas imaginé un anarchisme individualiste, souvrain sur lui-même, délaissant états et institutions régulatrices. Mais j'ai trouvé des outils qui peuvent servir à tous, pour le meilleur. Pour les maquisards et maquisardes qui luttent ou juste veulent vivre sans avoir à se cacher. Sur ces réseaux je voulais retrouver un certain esothérisme newage dans lequel j'ai longtemps évolué. Je voulais retrouver-chercher dans d'autres terriers. Je pensais {môlement} qu'à chercher via des protocoles magiques on l'y retrouvait de fait. Je confondais le contenu et le média qui le transporte. Et c'est interessant de me rendre compte que c'est une abération culturellement répendue. Qu'il y a un exotisme de ce coté des réseaux, de leur mythologie. Que ces espaces sans régime de vérité strict sont le lieu des colportages, du mensonge voire de la manipulation. Et c'est le fond de mon questionnement pratique : Comment faire co-exister un régime de vérité artistique, celui d'une polyvocité, d'une virtualité certaine, avec celui de la vérification contradictoire d'un récit universitaire ? Comment coexister ces gestes de pensé et d'être ? Comment faire des œuvres (ou proto-œuvres) qui dans leur excentricité discursive, leur épistémologie, éclaire un sujet ? Comment, moi, en tant que qu'artiste-chercheur je peux réaliser cette ambiguité féconde ? Comment faire pour que le corpus que je travaille me fasse penser, me contrarie, me bouge, me fatigue, m'agasse, me soulage, m'inspire ? Pour le moment, j'ai le sentiment d'avoir plutôt un sujet général, celui d'un mot, Darknet, qui charie un imaginaire et le sentiment d'une certaine illégalité, du hacking comme pratique d'un contre pouvoir asymétrique grace au cryptage des données ( et de leur transmission ). Mais moi, ce qui m'interesse surtout, en tant que qu'artiste, c'est la qualité originale de ces environements. Leur plasticité au sein d'un monde qui tend à un déconfinement total permanent ( depuis nos cellules molles-perméables, connectées ). Quelles sont leurs qualités disruptives ? Vers quelles révolutions nous menent elles ? Ces blockchaines, ces webs d'une autre gouvenementalité enfin ingouvernables. Quelle existence pour une activité ou un objet qui ne peut plus être administré, indexé, qui échappe aux contrôles, aux surveillances ? Qui profite de la guerre gagnée dans laquel chaqun peut crypter ses données -- sans l'autoristaion d'un état ? Y aura t il un crypto communisme ? Qu'es ce que ne plus exister socialement ? Que de perdre totalement son identité ? Et de s'en inventer une autre ? Ou encore pour un migrant de brûler ses papiers pour n'être nait null part et demander asile ? Il est étrange ce papillon dans le ventre, ces fourmis dans les doigts quand j'entre la première fois sur un réseau diabolisé, que je me sais en fin seul en réseau. D'un sentiment proche à selui de ma première rave il y a quelques années. La peur au ventre, une incertitude sur mes capacités d'adaptation. Le sentiment de l'ilimité aussi. D'une folie idéaliste de nouveau possible. Cette petite voix qui demande : et si tout est possible, par où commencer ? Et de comprendre qu'il ne s'agit pas de réseaux, pas que. S'il n'y avait aucune limite, quel serait le monde que je voudais habiter ? Quelle serait ma culture, nos habitus, nos récits fondateurs ? Jusqu'où me laisserais je déconstuire ? ---- Le /haker feeling/ est un moment d'exception dans l'usage d'un outil qui rompt avec ceux que je leur connaissais jusqu'alors. Une première épiphanie jouissive qui explique en partie la mauvaise presse à l'endroit de certains clubs de haking, de cette image d'un'une individu au dessus de tout, arrogant.e ou pire. Je ne suis pas hackeur mais je reconnais ce sentiment de montée en compétences, de faire l'expérience positive d'un acquis empirique (qui se mesure à son résultat heureux). Un plaisir d'une certaine ingéniosité, d'un contournement des contraintes par les bons moyens. Les outils techniques viennent modifier l'environnement qui, dans les circonstances ne suffisent par vivre une vie bonne. Si ce monde n'est pas près de changer, que tu vie sous une dictature ou sous les coups de ton mari, alors tu peux avoir besoin d'outils qui te permettent de communiquer avec le monde sans laisser de traces. Je lisais https://leanpub.com/queerprivacy les écouteurs dans https://darknetdiaries.com/episode/71/ Les témoignages de zones socialement occupées ne manquent pas. En même temps, l'histoire de nos vies privées nous appartiennent. Pour nous protéger et protéger les autres, il faudrait que nous généralisions les pratiques de distanciation numérique... Penser aux autres dont je connais si peu et dont je me permet de penser la peine et de m'y voir souffrir sans que pour autant je n'en comprenne rien. Se dire du bon côté, oeuvrant pour le bien, cela me parait peu vrai sans le concret d'un terrain, d'un contexte spécifique. Des pensées en l'air pleines de bons sentiments. Utiliser des outils de hacking et qui servent de défense contre les oppressions ne fait pas d'une œuvre un objet d'office politique. L'usage d'outils et de pratique d'attaque ou de défense informatique ne font pas des artistes des activistes. Je ne pointe personne du doigt, je me rend compte que cette critique par des professionnels du domaine (j'en connais peu) est viable. Ce qu'ielles critiquaient c'est une spéctacularisaiton de ces pratiques hors de leurs domaine. Une certaine coloration de propositions artistiques qui pour eulles sonnent faux. C'est un point de vu, leur opignion, pas même un témoignage. Il est pértinent si on oublie que la performativité de ces œuvres racontent leur jobs, donnent à penser des pratiques qui pour le grand public sont sinon impensables. Le réusage ou le fait de rejouer des pratiques peu avoir quelquechose de spéctacularisant. Mais elles éclairent aussi sur les usages qu'en ont les agences de renseignement. Ça nous rappelle que ça existe. Que c'est possible. Les artistes qui performent cet illégalisme ont souvent lavantage de faire à moitié. De jouer pour certain aux hackeurs. Mais certaines œuvres s'en tirent bien. Elles éclairent sur l'état actuel des technologies. En rappelle la potentielle dangerosité sociale. Les artistes de la techique ont besoin d'outils qui provoquent des interactions atypiques. On les attend ingénieux ingénieuses , à percevoir autrement au même titre qu'un'une philosophe en train de faire des hypothèses. Et puis il n'y a pas que la technique, il y a son habillage, la fiction, les métas. Il y a dans toutes ces pratiques des volontés de documenter et raconter nos mondes. De nous faire vivre ou penser des récits alternatifs... Retour